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Båldhjärta

27 mai 2014

De la Wicca

Suite à l'article posté sur le site Madmoizelle (que vous pourrez retrouver à cette adresse : http://www.madmoizelle.com/sorciere-wiccane-248658), où une toute jeune pratiquante décrit son ressenti face à cette spiritualité, mon amie Ailinn et moi avons décidé d'écrire un article complémentaire sur le sujet, que je vous partage ici.

Nous attendons bien entendu vous avis et suggestions !

Soyez bénis !

)o(

 

 

De la Wicca

 

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 La Wicca, si elle s'inspire et inclue des traditions et panthéons ancestraux, et une spiritualité progressivement crée et mise en place par Gerald Gardner entre la fin des années 40 et le début des années 60, date à laquelle on dit généralement que se situe la naissance de la Wicca à proprement parler.

Si un débat est toujours en cours pour savoir si la Wicca est une religion ou non, ses adeptes et pratiquants considèrent que non, et préfèrent la décrire comme une spiritualité incluant à la fois un mode de vie et une philosophie.

Il faut aussi préciser que la Wicca n'est pas non plus officiellement reconnue comme religion par les autorités (du moins en Europe)

Bien que la Wicca n'ai, en fait, que 60 – 70 ans, ce bon vieux Gerald Gardner n'a en réalité fait que remettre au gout du jour les traditions païennes ancestrales, qui, elles, datent de bien avant l'arrivée de la chrétienté.

 

La vision du Divin

 

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 Si nous vénérons avant tout la nature dans son entièreté, nous avons aussi des Dieux et Déesses.

Le concept divin dans la wicca implique que le Divin est en chaque chose, animal, végétal, minéral, et bien entendu, humain. Nous pensons donc que tout est inter-lié et que le Divin de situe partout.

Nos Dieux sont deux, le Dieu et la Déesse, principes masculin et féminin, indisociables, mais distincts. Mais nos divinités ne s'arrêtent pas là et comprennent la totalité des Dieux et Déesses imaginables. En effet, nous pensons que les Dieux, étant chacun un des mille visages du Dieu ou de la Déesse, sont des égrégores, des entités énergétiques dont la force est générée par la foi, les pensées et les désirs des gens. Nos Dieux sont donc indépendants tout en étant des représentants des principes masculins et féminins.

Cela ne veut pas pour autant dire que nous en faisont ce que nous voulons. Nous estimons que le respect des panthéons et traditions ancestraux sont primordiaux. Hors de question de jouer avec les rôles des Dieux, leurs places ou de les considérer comme nos potes. Dès lors que nous respectons l'intégralité des panthéons et des traditions que nous honorons, nous nous permettons d'honorer des Dieux de diverses origines.

Si cela peut passer pour un service divin à la carte, il est important de préciser que nos panthéons personnels découlent souvent d'un appel ressenti, d'une attirance irrespressible.

Pour résumer, nos divinités sont infinies et malgré les apparences, on ne les choisis pas comme sur catalogue...on se sent lié à elles, on explore ce lien, et parfois, ça amène quelque chose de puissant, parfois on se prend un vent.

 

Le culte

 

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 Il n'y a qu'une seule règle, dans la Wicca : "An Ye Harm None, Do What Ye Will" (Si nul n'est lesé, fais ce que tu veux). C'est la seule rêgle établie. Si on fouille un peu sur le net, on trouve facilement 50 règles diverses et variées, souvent tirées du Rede Wiccan. Ce texte est un guide, qui comprend les valeurs générales de la Wicca, sans pour autant les imposer comme partie intégrante de la spiritualité. Cela dit, la grande majorité des Wiccans appliquent ces valeurs, parfois sans même le savoir...

Le culte en lui même est libre. Il n'y a pas de règle, que ce soit au sujet de la prière, des rituels ou de quoi que ce soit.

Beaucoup de Wiccans suivent et célèbrent les Sabbats la Roue de l'année, mais ce n'est pas une obligation. De même, beaucoup célèbrent les Esbats, sans pour autant que ce soit indispensable. (Voir en dessous)

Il n'y a pas non plus de règle quant à la tenue, les outils, les lieux ou autre. Certains vont associer la couleur de leur tenue au but de leur rituel (il y a beaucoup de correspondances de couleurs, plantes, planètes, buts etc.) ou aux couleurs de leur Sabbat, d'autres non. Certains vont acheter leurs outils en grand nombre, d'autres vont les fabriquer, ou en utiliser très peu etc.

Les fameux outils dont je viens de parler nous servent lors des rituels. Outre les outils nous servant à diriger l'énergie par la visualisation ( comme, par exemple, l'Athamé, une dague à lame double), nous travaillons beaucoup avec des encens, des plantes, des pierres, des bougies.

 

Les Sabbats et les Esbats

 

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 Il existe 8 sabbats , comme présentés sur l'illustration. Ils marquent les saisons, les équinoxes et les solstices.

Samhain, le 31 octobre, est la célébration des et de la mort. Rien de lugubre là dedans, c'est juste l'équivalent de la toussaint. On pense à nos être perdus, on leur rend hommage, et on célèbre la mort en tant que changement, que passage.

Yule, en décembre, fête l'hiver, l'endormissement de la Terre, afin de se préparer pour sa renaissance, au printemps. C'est aussi la fête du partage, de la chaleur et la tradition de Noël découle directement de cet état d'esprit.

Imbolc célèbre les jours qui rallongent, la renaissance du Dieu

Ostara marque le printemps, la victoire de la lumière sur l'ombre, et la Renaissance de la Terre.

Beltane symbolise le mariage du Dieu et de la Déesse, c'est un Sabbat d'amour et de Vie

Litha célèbre l'épanouissement de la Nature, et la puissance du Dieu.

Lughnassad/Lammas est la fête des récoltes, où l'on amasse les réserves pour le déclin.

Et enfin, Mabon marque le début du Déclin du Dieu, et l'entrée dans les Jours Sombres (l'automne et l'hiver)

 

Les Esbats, eux, sont les célébrations liées à la Déesse et se déroulent à chaque pleine Lune. Chacun à un nom et, souvent, une légende associée, que je vous invite à aller voir sur internet, au vu de la place qu'une telle description prendrait .

 

La Magie

 

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 Bien qu'elle ne fasse pas partie intégrante de la Wicca, il nous à semblé important de préciser quelques points ;

 

Il y a des règles en magie. La principale est de n'agir que dans des buts pour soi et autrui, en toute conscience. Des rituels dans le but de forcer l'amour, ou de se venger de quelqu'un, si tant est qu'ils soient efficaces, sont tout bonnements interdits. On ne peut créer de charme ou de sortilège dans le but de manipuler, ou d'aller contre le libre-arbitre de quelqu'un, car cela va à l'encontre de nos valeurs.

 

La magie n'a rien à voir avec voler ou...euh...jeter des boules de feu. Et les pratiquants, sorcières et magiciens, n'ont rien à voir avec les illuminés pour lesquels ils passent souvent. La magie consiste en l'utilisation des propriétés des herbes, des pierres, des encens, combinés avec la visualisation et le pouvoir des mots.

Rien de bien fifou, en fait.

 

Nous, contre le monde

 

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L'un des points qui nous semble un des plus plus important est, qu'au delà de notre spiritualité et de nos pratiques, nous sommes des êtres humains à part entière. Nos croyances sont différentes de la "norme" imposée depuis des siècles, notre philosophie ainsi que notre façon de vivre le sont également. Oui, nous sommes des hommes et des femmes comme il en existe des milliards sur cette terre : des mamans, des papas, des ouvriers, des commerciaux, des employers, des étudiants, etc ... Certain(e)s se sont dévoilés au monde tandis que d'autres pratiquent encore leur Art seuls en se cachant à la face du monde. Pour beaucoup d'entre nous, c'est une solitude pesante, car la peur d'être ridiculisés, prit pour des fous ou des illuminés est toujours belle et bien présente. Malgré le fait que nous vivions au XXIème siècle.

 

Depuis près de 2000 ans, nous avons été traqués, puis exécutés à cause de la peur. La peur de ce que les gens ne connaissent pas. Croyez nous quand nous disons que malgré le fait que nous soyons au XXIième siècle, tout cela n'a pas fortement changé. Pas plus tard qu'il y a quelques jours, une femme à été battue à mort par une vingtaine de personne qui la prenait pour une sorcière enleveuse d'enfants. Les préjugés sont nos pires ennemis.

Et, à vrai dire, les médias (entre autres) contribuent beaucoup au fait que nous passions pour des "anormaux" plein d'une imagination débardante, voir pire, des psychopathes, des gourous, etc...

 

Nous vivons chaque jour dans le respect des traditions ancestrals, dans le respect de nos ancètres, dans le respect de la Nature et de tout ce qu'elle a à nous offrir. Sommes nous pour autant des mutants, des bêtes de foire ?

 

Vous nous direz peut-être que nous tapons fortement dans le mélo-dramatique... Peut-être ! Peut-être que pour vous, nous exagérons...mais pour nous, au quotidien, c'est bien réel, les insultes, les menaces, les jugements...

 

La prévention.

 

Nous vous présentons ici un concentré très doctoral de la Wicca. Un cours magistral, en somme. Et nous ne pourront jamais assez insister sur les valeurs de respect, de tolérance, de partage et de liberté que notre spiritualité véhicule. Mais, comme partout, il y a des gens dangereux. Gourous, manipulateurs, escrocs, ou pire. Méfiez-vous, et si vous avez le moindre doute, faites marche arrière, immédiatement. Quelques signes : un groupe très fermé et qui prône le secret, qui vous demande de l'argent, qui vous demande d'effectuer des rituels à caractère sexuel pour entrer dans le cercle, ou une personne qui vous promet de vous dévoiler vos pouvoirs secrets (nous ne connaissons personne qui ne voudrait pas pouvoir se téléporter, figer les gens, remonter le temps...mais, aux dernières nouvelles, ça n'existe pas...), ou tout autre exemple de ce genre.

Il existe aussi beaucoup de groupuscules qui se prétentent Wiccans et qui prônent la suprématie raciale, la suprématie de genre ou autre...ils sont plus médiatisés que les autres, mais ne sont absolument pas représentatifs de ce que nous sommes. Et ils sont dangereux. Ne vous mettez pas en danger !

 

Conclusion

 

Nous sommes des millions sur la terre à être des praticiens acidus et fières. Païens & Païennes. Nous pensons parler, ici, au nom d'une majorité de praticien en disant que notre souhait le plus cher est d'être respectés pour ce que nous sommes et que nos croyances soient, elles aussi, respectées, comme nous respectons les croyances des autres.

 

 

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 Pour plus d'informations, ainsi que pour aller plus loin sur le sujet, je vous conseille le très bon forum Wiccan Domhanda, où j'évolue moi-même et où vous pourrez trouver des réponses, ainsi que des idées et beaucoup d'informations.

 

Soyez Bénis.

 

)o(

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23 janvier 2014

Du féminisme.

 

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Encore un grand mot !

Décidément ! Je suis incorrigible !

Le féminisme. Ce mot qui fait peur, qui appelle la colère et le rejet.

Merci les préjugés.

Je suis féministe. Je me bat pour l'égalité entre hommes et femmes, je me bat contre toute forme d'injustice, de violence contre les femmes.

Ça ne fait pas de moi une castratrice, je ne hais pas les hommes et je ne minimise pas par la les injustices et les violences faites aux hommes. Je me bats d'ailleurs contre celles-ci également. Simplement, je ne supporte pas les phallocrates, les machos, les gros lourds, les connards, les connasses, les grosses lourdes et autres.

Je me bats aussi pour la liberté. La liberté d'être soit, la liberté d'être femme, la liberté de jouir de son corps sans que les autres se croient permis d'en jouir librement.

Je voulais particulièrement en parler, de ces libertés.

Nous sommes tous et toutes libres de faire ce que nous voulons de nos corps. Et j'estime que tant que tout est fait dans le respect de soi et des autres, rien n'est condamnable.

Une femme doit pouvoir profiter de sa féminité, de sa sexualité, de son corps comme elle l'entends, tout autant qu'un homme.

On dira qu'un homme qui multiplie les conquêtes qu'il est un séducteur. On dira du même, s'il multiplie les conquêtes en se jouant des sentiments de ses partenaires, en ne se protégeant pas, en faisant miroiter des choses, en mentant (etc.), que c'est un gros connard. Eh bien j'estime qu'il en est de même pour les femmes.

De même, une femme devrait pouvoir s'habiller comme elle veut, sans avoir à craindre les regards, les remarques, les jugements. 

Cependant, je pense aussi qu'une femme devrait assumer les conséquences de ses actes. Nos vivons dans une société phallocratique. Tout est régit par le désir du Mâââââââââââle. Et tant que cela n'évoluera pas, une fille avec un décolleté ou une jupe courte, des talons, etc. attirera les regards. Je ne dis pas qu'elle ne doit pas en porter ! Bien au contraire ! Mais je dis que si elle n'est pas apte à assumer ces regards, à les combattre ou les ignorer, elle ne peut pas mettre ses seins en valeur et pleurer ensuite. Il faut combattre cette habitude universelle que l'Humain a : juger les pratiques des gens selon leurs fringues et considérer que tout ce qui est apparent est libre de droit. Nier ce fait, pleurer sur son sort quand un homme nous mate dans les seins, c'est se placer dans la position de faible créature. Un homme vous regarde dans les seins ? Indiquez lui où sont vos yeux. 

Dans notre position de femme, on ne peut pas, je crois, faire dans la demie mesure. 

Alors allons-y ! Amusons nous, aimons nous, et ne laissons plus jamais les hommes (et les femmes) nous faire douter de nous et de notre liberté !!

 

BOOBS POWAA !

 

 

23 janvier 2014

De ma pratique Part I : De mes Dieux.

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Il y a autant de magies que de sorciers et autant de traditions que de païens.

Mes propres croyances sont encore peu définies par certains aspects (mais, après tout, la spiritualité évolue tout au long de notre vie !) et parfaitement clairs par d'autres.

Mes Dieux sont divers, empruntés des panthéons celtes et nordiques et inspirés de l'oeuvre de Tolkien.

Oui, vous m'avez bien lue !

Que je vous explique :

Comme je vous l'ai déjà dit, je considère (et beaucoup d'autres le font aussi) les Dieux comme les personnifications des énergies qui nous entourent. Ces énergies portent différents noms selon les peuples, ont différents aspects et se vénèrent de différentes manières. Alors qu'est-ce qui nous empêche de personnifier ces énergie de manière intrinsèque et personnelle ?

Dans mon cas, j'ai grandi avec Tolkien. Littéralement. Mon père me lisait The Hobbit quand j'était toute petite, j'ai lu The Lord of the Ring à 9 ans et ai ainsi continué à dévorer l'oeuvre de ce maître au fur et à mesure que je grandissais. Il m'a donc paru naturel que certains de mes Dieux soient inspirés de ses Valar (qui ne sont pas à proprement parler des Dieux, d'ailleurs mais...), et j'en suis tout aussi naturellement venue à prier Lorièn quand la santé ou le repos spirituel et psychologique me faisaient défaut, Nienna lorsque le chagrin me submergeait, ou à remercier Varda pour sa brillante lumière dans la nuit. 

Cependant, ma Déesse-Soeur est plus traditionnelle.

Je tenais à vous parler d'Elle, un peu, avant de vous concocter un article plus long, plus complet à son sujet. 

On parle souvent de Dieux Guides, Patrons, Frères. Ces Dieux avec lesquels on tisse un lien si étroit, si particulier qu'ils sont une partie de nous, que l'on est une partie d'eux et qu'ils ont sur nous un poids plus important que les autres.

Ma Déesse, je ne l'ai pas cherchée. En fait, elle a toujours été là, mais ne s'est avancée dans la lumière que récemment. 

Morrigan.

Ma Morrigan. Cette relation m'a submergée, bouleversée, changée. Elle à débarqué dans ma vie par la grande porte, avec épiphanie et tout le tralala et n'a de cesse de me saluer de sa présence.

Elle est ma guide, mon mentor, ma soeur, elle m'a choisie, désignée. Je suis liée à elle, une partie d'elle et elle est une partie de moi. Et pourtant, elle est tout sauf simple. Parfois violente, souvent impérieuse, elle pousse jusqu'à ce que l'on tombe, mais est toujours là pour nous relever et instiller en nous le courage, la force et l'espoir.

Mais que voulez vous ! C'est ma Déesse ! :)

 

 

6 janvier 2014

Du Paganisme

Vous l'avez lu, je suis une sorcière. Mais en plus, le suis Païenne.

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Encore une fois, ce terme est sujet aux préjugés, aux fausses idées, et cause une certaine répulsion chez de nombreuses personnes.

Alors, avant toute chose, rétablissons certaines choses :

Non, je ne fais pas de sacrifices, ni d'humains, ni d'animaux. Non, je ne déteste pas les autres formes de croyances. Non, je ne fais pas partie d'une secte (ou alors de la plus misérable au monde : pas de guru, pas d'argent demandé, peu de règles, une liberté de pensée, d'expression et de mouvement totale...). Non je ne vénère pas Satan. Non, je ne participe pas à des orgies rituelles ni ne fait des invocations au mal à poil (quoi que le sujet de la nudité rituelle soit intéressant, j'y reviendrais très certainement.).

Je suis une femme normale, qui ne croit juste pas comme tout le monde.

Il me faut aussi, maintenant que tout le monde sait de quoi je parle, faire une croix sur le terme paganisme, terme inventé par les chrétiens.

En voici la définition : Paganisme est un terme générique employé depuis le VIe siècle par des chrétiens pour désigner la religion de ceux qui ne sont ni chrétiens, ni juifs.

Bien que ce terme, totalement dévoyé, soit généralement compris par tout le monde, il me faut être plus précise. Je suis polythéiste. 

Le polythéisme compte bien sûr un nombre incroyable de traditions diverses et variées. Les Hellénistes n'ont rien à voir avec les Netjeristes, qui n'ont rien à voir avec les Ásatrú, et tous ont des liens avec les Wiccans, qui sont...etc etc.

Ma propre tradition est, comme pour beaucoup, un mélange de traditions. Je suis de base Wiccane, que j'adapte, comme le font un bon tas de Wiccans.

La Wicca en elle même fera l'objet d'un article plus poussé plus tard. Là, je m'intéresse plus particulièrement au Déisme.

Les Wiccans admettent généralement l'existence d'un Dieu et d'une Déesse, complémentaire, comme deux parties d'une même personne. 

Si on s'arrête là, c'est simple. 

Sauf que...

La croyance Wiccane admet aussi un nombre infini de Dieux et Déesses, étant tous des visages DU Dieu et de LA Déesse. 

Pour ma part, je considère les Dieux comme étant des personnalisations d'énergies naturelles. Et plus que ça. C'est le principe des égrégores. La somme des forces de croyance de gens dans une entité entraîne la puissance et l'indépendance de ladite entité.  

Le panthéon de la plupart d'entre nous est composé de tout un tas de Dieux et Déesses tirés de panthéons mythologiques divers. Certains ont aussi un panthéon unique. Et d'autres, comme moi, mélangent des Déités prises d'autres panthéons, et des Déités crées à partir de personnages de livre, de musique, ou tout simplement de leur imagination fertile.

Mes Dieux "personnels" sont très efficients avec moi, et notre travail conjoint est assez fabuleux. Les Dieux tirés de panthéons sont plus complexes à approcher, et les liens moins intimes, mais ils sont plus indépendants, plus "vivants", si on veut. Et puis il y a les Dieux principaux, aussi appelés Dieux Guides ou Dieux patrons ou Dieux Frères. Là, c'est une relation...vraiment particulière. 

Une relation qui varie aussi selon le Dieu ou la Déesse. Et ça peut changer, bouger. Mais c'est la même relation qu'une mère et son enfant, qu'un mentor et son novice, qu'un frère et une soeur (et inversement), tout cela et plus, mixé. 

Et tous ceux là sont des visages du Dieux et de la Déesse. Ceux ci ont des noms, pleins, souvent tirés des panthéons principaux de ceux qui les nomment. Pour moi, Cerridwen et Cernunnos.

L'important, là dedans, est aussi la place de la Déité. Rien à voir, ici, avec les Dieux Monothéistes. Nous avons une relation particulière avec nos Dieux. Ils sont nos frères et soeurs, nos amis, nos guides, une partie de nous même. Tout en étant quelque chose qui n'a rien à voir avec nous. Nous les voyons et les ressentons dans la brise, dans la pluie, dans le soleil, mais aussi dans notre colère ou dans notre amour, dans une action que nous effectuons, ou autres.

Ils sont indescriptibles...divins.

 

 

 

 

6 janvier 2014

Ladies and Gentlemen...

Vous êtes présentement sur mon "blog". Mon débarras à pensées, mon fourre-tout, ma pensine. Vous y trouverez tout un tas de trucs plus ou moins utiles et intéressants. Des pensées diverses, des articles sur le paganisme, la Magie, moi-même, etc. Bienvenue, donc, dans le joyeux bazar.

 

 

Mon nom est Båldhjärta. 

Enfin, ça serait mon nom si des générations de francisation n'avaient pas altéré la beauté de ce nom pour donner un patronyme aux nombreuses significations toutes idiotes ou, plus souvent, insultantes. Bref. Je m'appelle Båldhjärta.

C'est le nom que l'on me donne sur ce vaste océan qu'est internet (quoi que le raccourci Baldh est aussi souvent employé), c'est le nom qui me décrit, c'est le nom par lequel me connaissent mes amis païens et c'est aussi mon nom de sorcière.

 

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Oui. De sorcière.

Halte là, jeunes (ou vieux) ignorants !

Je vois venir, aussi gros qu'un éléphant, les railleries, insultes et autres stupidités liées à l'inculture et l'ignorance.

Je ne prétends pas voler sur un balai, je ne prétends pas infliger tel ou tel sortilège grâce à un mot abracadabrantesque, je ne prétends pas non plus guérir le cancer.

Non. Je prétends que l'on peut apprendre à connaître, comprendre et travailler avec tout ce qui nous entoure. Rien de surnaturel là dedans. Rien de commun avec l'image d'épinal de la sorcière vieille, verte, au nez crochu et couvert de verrues (mon nez est droit, fin et parfaitement dépourvu de pustule, merci !).

Une sorcière peut apprendre à travailler avec les éléments, soigner, apaiser, aider avec des plantes et des pierres, à se concentrer suffisament sur sa propre force et son propre savoir pour parvenir, parfis, à discerner des choses là ou pour d'autres il n'y a rien à voir. Une sorcière travaille en adéquation avec la nature et tout ce qu'elle contient. 

Il existe autant de sorcelleries qu'il y a de sorcières. 

Pour ma part, je travaille sans grande cérémonie. Je suis sorcière au quotidien. Tout est magie, chez moi. Mon thé du matin, la grande inspiration que je prends en sortant, le sourire que j'adresse à la lune quand elle apparait, mais aussi les rituels que j'effectue, qui demandent plus de préparation.

Je ne suis pas une foldingue new-age. Je suis une sorcière.

 

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6 janvier 2014

De l'odeur de l'hiver

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Je suis complexe.

Ce n'est un secret pour aucune de mes accointances.

Et mes pérégrinations mentales me poussent souvent à me questionner au sujet de choses aussi importantes que les cheminements du subconscient dans le cadre des relations familiales qu'au sujet de choses aussi futiles que ce que j'aime vraiment ou pas dans chaque saison.En l'occurence, vous l'aurez compris, l'hiver.

J'aime l'hiver.

Mes origines scandinaves font que, par nature, je ne crains pas le froid, ce qui me soulage tout de même d'une des plaies de cette saison.

Et j'aime -que dis-je j'adore- la pluie. J'aime le son de la pluie, la vue de la pluie, l'odeur de la pluie, j'aime être sous la pluie autant que simplement l'observer, et comme j'aime aussi les grandes capuches, j'en aime d'autant plus la pluie.

Et j'aime le vent, également. Mais dans ce cas précis, je préfère tout de même l'observer. Parce que l'hiver, en Bretagne, qui dit vent dit pluie, et que la somme des deux n'est pas très agréable.

En fait, si. J'aime cette addition maudite. Mais elle pose un nombre incroyable de problèmes logistiques. La fameuse capuche qui ne tient pas en place, ou le parapluie qui se retourne ou nous entraîne au loin, dès lors qu'on porte une jupe ou robe longue, le vent plaque l'étoffe humide contre les jambes et on n'y voit rien !  Par conséquent, j'aime ce couple cruel dès lors que j'ai une capuche qui tient le choc, une robe courte ou un pantalon, et des lunettes de soleil, en plein hiver, ou que je ne fais pas face à la pluie.

Peu importe. Je voulais vous parler de ce que j'aime le plus dans l'hiver.

Son odeur.

Cette odeur si particulière, si subtile...

L'odeur de l'hiver est à la fois fraiche et réconfortante.Ses accents d'herbe humide, de terre, de feuilles en décomposition, de bois brûlé, de pluie...L'odeur de l'hiver me rend à la fois mélancolique, nostalgique, elle m'apaise et me fait sourire, et je la hume dès que faire se peut. Ce qui, d'ailleurs, me fais penser que je dois avoir l'air parfaitement stupide, dans la rue, à humer, le nez en l'air, avec un sourire béat. Mais peu m'importe. J'aime l'odeur de l'hiver, et elle me fait supporter les petites vicicitudes de la vie avec plus de légèreté.

Et puis, il faut le dire, une saison qui fait foisonner les magasins de thés épicés, d'infusions diverses et variées, et d'agrumes, je ne peux que l'aimer.

 

 

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